Son passé :
Le PQ a gouverné pendant la majeur partie des années 90. Après un référendum raté de justesse au début du mandat de Jacques Parizeau, c’est Lucien Bouchard qui est appelé à la rescousse pour remplacer un premier ministre qui a trop parler. C’est sous sa gouverne que le PQ a fait la majeure partie de ses bons coups et aussi de ses mauvais.
Bons coups :
Garderies à 5$ même si les économistes s’accordent pour dire que ce n’est pas une réallocation efficace des deniers publiques ainsi que le système de garderies en milieu familiale.
Fusions de certaines villes. Le résultat actuel est dû aux fausses défusions du PLQ qui a mis énormément de sable dans l’engrenage d’une machine qui allait très mal fonctionnée au début avec le mécontentement populaire. Les fusions auraient logiquement diminuer les coups en centralisant les décisions et en diminuant les dédoublement de tâches. C’est surtout la façon dont cela a été fait qui a choqué.
Ils ont aussi gouverner sans confronter. Les lois passées sous le décret ont à mon souvenir soulevé de la controverse mais jamais autant que le PLQ.
Malheureusement, les bons coups du PQ semblent être passé dans le beurre ou presque car j’ai beaucoup de difficulté à m’en souvenir.
Mauvais coups :
Loi sur la déficit zéro qui met des bâtons dans les roues des gouvernements et qui a donné un bon prétexte à Jean Charest pour trafiquer la comptabilité nationale et créer de faux équilibres.
La démolition du réseau de santé, démarré avec les mises à la retraite massive sous Lucien Bouchard, a vraiment été complète. On va en ressentir les contres coups pendant plusieurs années encore. Avec les sorties très à droite de Bouchard ces derniers temps, on se demande s’il n’avait pas l’intention de créer un système de santé à deux vitesse dans le temps. S’aurait été un sapré bon coup.
En bref :
Le PQ est vraiment un drôle de parti. Ses membres sont à droite, au centre, à gauche, à l’extrême gauche… ils sont partout à la fois et réunis simplement parce qu’ils ont le même rêve : la souveraineté du Québec. Résultat, les chicanes sont nombreuses et la cohésions faibles. Après la venue d’André Boisclair, les Péquistes pensaient bien avoir trouver leur sauver mais le résultat se fait encore attendre. Ce dernier a eu le don de tout faire pour nuire à son image et son parti. Premièrement il s’est présenté aux communes plus de 6 mois après sa victoire ce qui a laissé le champ libre au PLQ pour le dénigrer. Ensuite, il a décidé de garder ses engagements pour la campagne ce qui a empêcher lui et ses militants de bien riposter aux mauvaises décisions du PLQ. Et finalement, il s’est laissé complètement surprendre par Jean Charest et n’a toujours pas à ce jour tous ses candidats pour l’élection dont la campagne est déjà commencée. À cela se rajoute son manque flagrant de charisme devant les foules. Cependant, ce dernier point a été remis en question hier lorsque je l’ai vue parler avec beaucoup de passion lors de l’investiture de la très surprenante mais surtout très très inexpérimenté et pas très crédibles Elsie Lefebvre. On aurait cru Jacques Parizeau en beaucoup plus jeune, plus articuler et surtout plus beau.
Promesses :
Le cheval de bataille du PQ est l’éducation. Très bon choix quand on pense que la force d’un pays se crée par son niveau de formation. Donc pas de dégel des frais de scolarités.
Le mont Orford retrouvera sa vocation passée de parc national possédé par le publique. Position facile à tenir et qui leur permet d’espérer plusieurs votes dans cette région du Québec.
Ils sont résolument vert, surtout parce que c’est populaire en ce moment. Plus de TVQ sur les véhicules à l’énergie alternative (hybride, électrique), cibles clair de réduction des GES, bourse du carbone. Bref, tout ce qui faut pour nous faire comprendre qu’ils sont verts. Le sont-ils vraiment?
En santé, rien de bien mieux que le PLQ. Ces dernier promettent cependant 1500 nouveaux médecins. Promesse facile à tenir car ils ont réduit les barrières à l’entré en médecine et donc plus de médecins sortent à chaque année des bancs d’école.
Taxe sur le capital : Enlever cette taxe pour le secteur manufacturier tout en la maintenant pour les Banques. Bonne idée mais ça ne fait que réduire les revenus de la province pour soutenir un secteur qui ne devrait pas être soutenu tellement il est non compétitif.
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