jeudi 15 mars 2007

Y'était temps

Y'était temps que Charest se fasse dire ses 4 vérités par la population. Aujourd'hui, un travailleur a décidé de lui faire comprendre que ce qu'il a fait durant son mandat ne pouvait pas être oublier tout d'un coup et que ses affirmations comme quoi il a réduit le fardeau fiscal des familles et travailleurs n'est vraie qu'en de rares occassions.

http://quebec2007.canoe.ca/infos/quebeccanada/quebec2007/archives/2007/03/20070315-104946.html

Dans un autre ordre d'idée, je réalise aujourd'hui que très peu a été dit sur la culture depuis le début. Boisclair pourrait se défendre qu'en faisant la souveraineté, on va pouvoir défendre notre culture mais ce n'est pas si vrai. La culture c'est le moyen d'expression, de rayonnement d'un peuple. C'est important de soutenir cette culture car c'est par elle que les problèmes de la société, les réalités que nous vivons et les grandes réalisations du passées sont perpétués, dénoncés et revisités. Bref, ce serait important que ces sujets soient abordés. Même dans les plate-formes électorales on ne trouve pas beaucoup de matière à réflexion.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sur l'absence de la culture dans la présente campagne voici l'opinion de Pierre Cayouette sur son blog de l'Actualité. On ne parle pas de culture? Tant mieux!


Le président de l’Union des artistes, Raymond Legault, était déçu, hier, de constater que les trois chefs n’avaient pas traité de culture lors de leur débat de mardi.

«Notre déception commence à se transformer en ras-le-bol», ajoute-t-il. Les porte-parole de l’ADISQ, du Mouvement pour les arts et les lettres (MAL) et de l’Union des écrivains du Québec (UNEQ) ont exprimé les mêmes doléances.

Jusqu’à mardi, je regrettais, moi aussi, qu’il ne soit pas question de culture dans la présente campagne électorale. Mais à bien y penser, c’est beaucoup mieux ainsi.

Quand je vois le degré de mauvaise foi et de démagogie qui entoure les débats sur la santé, l’éducation ou les transports (le coup du viaduc de Mario Dumont bat tous les records de populisme), je me dis qu’il vaut peut-être mieux ne pas entendre parler de culture dans ce contexte.

Les questions liées au financement des arts, à l’avenir des enregistrements sonores, à l’accès de la culture en région, à l’aide au cinéma, à la nouvelle salle de l’Orchestre symphonique de Montréal ou à la diversité culturelle sont trop importantes pour faire l’objet de quelques «clips» simplistes sortis de la bouche de l’un des trois chefs.

Je dis alors aux gens de l’UDA et de l’ADISQ : laissez passer la campagne ( ou «laissez passer les clowns», comme chantait Diane Dufresne) et préparez-vous plutôt à talonner le près le prochain gouvernement tout au long des quatre prochaines années.

Au fait, quelqu’un se souvient-il d’une campagne électorale au cours de laquelle la culture était l’enjeu principal? Quelqu’un se souvient-il d’un débat des chefs au cours duquel la culture a occupé une place importante?

Par ailleurs, n’oubliez pas que, le 6 janvier dernier, le Mouvement pour les arts et les lettres (plus important regroupement d’organisations culturelles au Québec) reconnaissait, dans une lettre au Devoir, que l’actuelle ministre de la Culture, Line Beauchamp, avait «mieux fait que ses prédécesseurs». Tout en rappelant qu’il restait encore beaucoup à faire et en réclamant encore plus d’argent pour le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), le MAL saluait le fait que la ministre Beauchamp soit restée quatre ans à la tête du ministère de la Culture, «un gage d’une stabilité et la possibilité de mettre en œuvre une véritable politique culturelle».

Tous les sujets ne sont pas abordés dans une campagne et ceux qui le sont beaucoup sont parfois oubliés après le scrutin.Ré: promesse de baisser les impôts d'un milliard par année (ce qui a été suffisant pour élire le parti libéral en 2003